Pourquoi ce métier d'apiculteur et cela fait combien de temps que tu le pratiques ?
Passionné d'élevage depuis que je sais parler, je voulais être paysan (vache, chèvre, volaille...). Mon grand-père avait déjà des ruches et m'a toujours emmené aux ruches. J'ai toujours été au contact de la nature et de la montagne. A la suite d'un emploi saisonnier chez un apiculteur professionnel du Vercors (2004), j'ai vu que c'était possible de vivre de l'apiculture et j'ai décidé de m'installer apiculteur.
Quelles sont les spécificités de ton terroir en matière de biodiversité ?
Situé en Savoie, une grande variété d'écotype en fonction des versants et des altitudes ; des milieux préservés avec le Parc National de la Vanoise. Pas de grandes cultures, de l'élevage avec notamment des vaches laitières pour la production du fromage AOC Beaufort.
Une journée ordinaire en saison apicole se résume à quelles tâches ?
L'essentiel de mon métier est maintenant consacré à l'élevage et au renouvellement des colonies. Pour maintenir tout simplement son cheptel en vie, il faut renouveler quasiment 100 % des reines chaque année. La récolte, les transhumances et le suivi des miellées prennent également une bonne partie de mon temps de mai à juillet. Ces tâches sont maintenant facilitées par des outils "modernes", balances interrogeables à distance pour chaque rucher et mécanisation des transhumances.
Que t’apporte le partenariat avec « MON PETIT POT DE MIEL » ?
Je voudrais faire partager au plus grand nombre ce "trésor de la nature" : le MIEL, avec « MON PETIT POT DE MIEL » jouant pleinement les cartes qualité, éthique, traçabilité, transparence donc vérité.